La microélectronique est liée à l’étude et à la fabrication de composants électroniques à une échelle micrométrique. Cela explique que la moindre poussière pourrait causer de grands effets néfastes pour tout le travail en cours puisque cela peut rendre les produits inutilisables. Voici tout ce qu’il faut savoir sur l’utilisation d’une salle blanche en microélectronique.
Qu’est-ce qu’une salle blanche ?
Une salle blanche est également appelée salle propre. Comme son nom le laisse deviner, cela désigne une pièce dans laquelle la contamination liée à des particules, des microbes ou des éléments chimiques est contrôlée pour être dans des proportions acceptables. Cela évite l’introduction mais aussi la rétention et la génération de ces éléments dans cet univers sain comme c’est expliqué sur cette page. La température, l’humidité tout comme la pression sont maintenus à un niveau précis comme le prévoit la norme ISO 14644-1 qui réglemente ces installations.
On retrouve ce type d’installation dans les milieux de recherche scientifique, hospitalier mais aussi industriel et notamment en microélectronique.
En effet, en microélectronique, les objets manipulés par les chercheurs sont de très petites tailles de l’ordre du micromètre voire du nanomètre. Les particules qui sont présentes dans l’air lorsqu’il n’est pas purifié peuvent être plus grosses et donc se fixer sur ces éléments. En effet, l’air dans une salle propre est filtré pour réduire ces poussières et limiter ainsi la contamination. L’air circule de façon régulière dans des filtres pour toujours être purifié.
De même, l’eau doit être désionisée pour obtenir le degré de pureté qui permet son utilisation. Enfin, elle est dotée d’un système d’alarme qui permet de détecter les éventuelles fuites de gaz toxiques qui sont parfois utilisés. Toutes ces caractéristiques se retrouvent dans toutes les salles de propreté dédiées à la microélectronique.
Si vous avez besoin d’un environnement ultra-sain pour votre travail, n’hésitez pas à vous renseigner sur le site de Conformat pour avoir l’avis d’un spécialiste de la salle blanche.
Les règles d’hygiène à respecter
Si tous les équipements sont pensés de façon à créer un environnement de salle blanche pur, les usagers doivent également respecter certaines règles de sécurité et d’hygiène afin de ne pas faire entrer d’éléments polluants ou contaminants.
Ainsi, il y a un processus à respecter pour entrer dans une salle propre. L’utilisateur doit commencer par entrer dans un sas et y enfiler des sur-chaussures, une combinaison spéciale, une cagoule et des gants en vinyle. Il est alors possible pour l’utilisateur de pénétrer dans la salle propre. La procédure est à effectuer dans le sens inverse lorsque vous sortez de la salle. Il faut savoir qu’une fois que les gants ont été enfilés, vous ne devez pas vous toucher le visage avec sinon vous risquez d’amener des éléments contaminants qui pourraient endommager les éléments de microélectronique.
Pour limiter au maximum les risques de contamination, il est bon à savoir que le maquillage est interdit, de même que les verres de contact. Il faut également éviter les vêtements pelucheux qui dégagent des fibres même avec la combinaison et sont donc trop dangereux.
Par ailleurs, il ne faut pas y faire entre d’objets s’ils n’ont pas été nettoyés au préalable aussi bien avant de les faire entrer dans le sas qu’une fois dedans.
Enfin, travailler dans une salle blanche impose de respecter des règles d’hygiène précises par la tenue spécifique à mettre mais cela doit également se traduire par une bonne attitude. Ainsi, les salariés doivent travailler de façon ordonnée mais aussi connaître tous les protocoles de sécurité. Chaque acte exécuté doit l’être de façon sûre et en s’assurant à chaque fois que la pureté du lieu n’est pas remise en cause. Pour cela, une formation est souvent nécessaire.
Vous trouverez plus d’informations ici sur les procédures du travail en salle propre.