Le digital est bien installé dans notre quotidien depuis quelques années maintenant. L’informatique est un élément omniprésent dans notre vie de tous les jours, aussi bien sur le plan personnel que dans le domaine professionnel. Tout au long de notre vie, il n’est donc pas étonnant que l’on se construise un patrimoine numérique. Une fois que l’on décède, nos données numériques ne disparaissent pas. En tout cas, cela n’arrive pas tout de suite après notre mort. Par conséquent, que deviennent ces fameuses données une fois que leur propriétaire décède ?

Qui détient nos données numériques après notre mort ?

Tout au long de notre existence, nous laissons des traces dans l’univers informatique. Nous inscrivons des données lors de la création de comptes personnels sur des plates-formes, mais aussi durant les souscriptions à des newsletters. Une fois que nous disparaissons, toutes ces informations perdurent sur la toile. Mais alors, qui en prendra soin ? Qui détient nos données numériques après notre mort ?

Ce qu’il faut savoir en premier lieu c’est que les services en ligne ont pris conscience de la problématique et ont cherché à fournir des solutions qui pourront nous rassurer. Les réseaux sociaux ont également pris quelques initiatives intéressantes. On peut notamment citer la mise en place d’un moyen de transmission des comptes et aussi de leur contenu. D’autre part, il y a également le fait que les fournisseurs de services en ligne ainsi que les réseaux sociaux prennent en charge la désactivation du compte en cas d’inactivité. Cette alternative est mise à exécution dans le cas où aucun signe d’activité n’a été décelé sur le compte pendant une durée déterminée (en général 1 an).

Par ailleurs, certaines plates-formes ont décidé d’intégrer une fonctionnalité qui permet aux comptes dont le propriétaire est décédé, de continuer à exister. Ils sont tout de même totalement verrouillés et détiennent le statut de compte commémoratif. Enfin, on a également constaté l’émergence d’une autre fonctionnalité particulière sur Facebook. Depuis le 1er février 2016, les comptes commémoratifs pourront être gérés par le détenteur d’un compte dit « légataire ». Cette personne pourra notamment épingler des publications, mais aussi, modifier les photos de couverture et de profils de l’ancien propriétaire du compte en question.

Le testament numérique, un autre type d’héritage numérique

Laisser une partie de soi dans la sphère digitale est une pratique qui s’étend sur divers sujets. En effet, il ne s’agit plus simplement d’avoir des données et des documents qui circulent encore après notre mort. Le fait est que certaines informations nous concernant sont laissées sur la toile à notre insu et d’autres sont volontairement stockées et dédiées à nos proches le moment venu.

C’est notamment le cas de l’héritage numérique qui a pour but de transmettre à nos proches et familles nos dernières volontés. On parle ainsi de testament numérique. Cette notion de testament numérique est apparue depuis quelques années maintenant. Il différencie des autres éléments de l’héritage numérique d’une personne comme les comptes sur les réseaux sociaux ou encore les données inscrites sur des sites internet.

Les données du testament sont fournies en toute conscience par une personne et confiées à une plate-forme. Des sites web se sont effectivement spécialisés dans le stockage de ce type d’héritage numérique. Le testament numérique rassemble les dernières volontés du défunt. Elles sont présentées à sa famille de manière tout à fait professionnelle par l’entreprise en charge de garder précieusement le testament dans un espace sécurisé. Des innovations sont notamment prévues par certaines de ces entreprises pour donner l’occasion à leurs clients de valider leurs volontés sur le plan juridique.