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Marché immobilier en France après le covid-19

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Marché immobilier en France après le covid-19

Voilà maintenant plus d’une année que la crise du covid-19 a bouleversé le quotidien de milliers de Français ainsi que la plupart des marchés économiques. Pour le cas du marché immobilier, plusieurs fluctuations ont été enregistrées du fait des successions de confinement, de déconfinement, et de reconfinement. Particuliers et investisseurs sont depuis lors dans le flou et s’interrogent sur la viabilité du marché. La crise en a-t-elle eu raison ? Quelle est la situation des prix ? Voici un état des lieux.

La crise sanitaire a-t-elle eu raison du marché immobilier ?

Plusieurs spécialistes avaient prédit un effondrement du marché. D’autres par contre, sont restés optimistes et ont su tirer pour leur clientèle, un bon profit de la crise. Il faut noter qu’à l’issue des premières mesures de confinement, la déliquescence du marché immobilier tant prédite n’avait pas eu lieu. Seule une baisse de moins de 4 % a été globalement observée, sachant que par endroit, la courbe avait monté.

Il n’y avait donc pas lieu de parler d’un quelconque effondrement. Un an après, le marché continue toujours de résister. Agents immobiliers, investisseurs, chercheurs d’opportunités, acquéreurs, tous ont assisté à une belle résilience du marché. D’ailleurs, les acquéreurs continuent de conduire leurs projets immobiliers à terme, avec des taux d’intérêt totalement raisonnables et même très bas pour ceux qui réussissent à se faire accompagner efficacement.

La demande est donc toujours en hausse sur le marché immobilier et l’offre, quoique moins élevée, n’est toutefois pas inexistante. En bref, tous les indicateurs sont au vert.

Quelle est la situation des prix sur le marché immobilier ?

Si la demande est restée supérieure à l’offre, c’est que vraisemblablement, les prix n’ont pas énormément chuté sur le marché. Les citadins des zones rurales qui espéraient une chute de ces prix pour entamer leur exode vers les grandes villes devront encore attendre pour leurs petits budgets. Cela étant, il faut noter que les prix sont plutôt restés stables et que leur courbe n’a pas connu une ascension sauf dans certaines villes comme Nantes ou Toulouse.

Le marché immobilier à Bordeaux, Paris, ou Lyon a connu toutefois une légère baisse des prix. En banlieue par contre, le marché des petites et grandes couronnes a bondi depuis le début de la crise. Il en est de même pour les zones périphériques des grandes métropoles.

En effet, les Français recherchent des habitations espacées avec de la verdure, beaucoup sortent des centres-ville pour s’installer en banlieue. C’est ce qui explique le regain d’intérêt pour les périphéries des métropoles. Finalement, sur le marché, les zones proches des villes dynamiques qui offrent en parallèle de grands espaces, sont très prisés sur le marché immobilier. La situation risque de perdurer, surtout que les taux d’intérêt sont plus que jamais extrêmement bas.

Quelles sont les perspectives pour l’après-crise ?

Même si une certaine pénurie de biens à vendre s’observe sur le marché, les acquéreurs doivent rester optimistes et garder à l’esprit que malgré la crise, l’immobilier demeure une valeur sûre de placement. Il faut également compter sur l’après-crise pour créer de nouvelles opportunités dans le secteur. D’ailleurs, globalement, une certaine confiance s’observe dans le rang des porteurs de projets dont au moins 60 % espèrent voir leurs projets aboutir.

Selon les experts, deux hypothèses sont envisageables sur le marché immobilier après la crise :

  • soit le marché profitera d’une effervescence de projets pour se relancer et connaître une nouvelle dynamique avec des acteurs bancaires beaucoup plus ouverts ;
  • soit, dans le pire des cas, l’après-crise provoque un durcissement des règles d’octroi de crédit immobilier par les banques ; ce qui pourrait provoquer une rupture de stabilité du marché immobilier et ralentir les activités. Cette hypothèse est cependant peu probable. C’est d’ailleurs ce qui se dessine sous les prochains jours.