Ordinateurs, smartphones, tablettes, objets connectés, textiles intelligents… Notre quotidien se numérise progressivement, et de plus en plus vite, forçant les professionnels à s’adapter. Jusqu’à présent, le monde de l’artisanat est resté quelque peu en retrait des évolutions induites par les nouvelles technologies, mais les choses sont doucement en train de changer.
Les PME et le numérique
En France, aujourd’hui, quelques 700 000 PME sont encore déconnectées de l’économie numérique et des possibilités offertes par celle-ci. Seules 15% des petites et moyennes entreprises, parmi lesquelles on compte les métiers de l’artisanat, profitent à plein du potentiel des technologies de l’information et de la communication.
Or, en réponse à des services qui passent de plus en plus par des outils digitaux, les artisans ont pris conscience de la nécessité de monter dans le train en marche. Et ils s’efforcent, aidés par des programmes gouvernementaux, d’embrasser les opportunités représentées par le commerce numérique. De telle sorte que nous sommes en train de passer à l’ère des artisans 2.0.
Une réponse à l’économie numérique collaborative
La survie d’une entreprise passe par la réinvention, c’est une constante de notre système économique. En 2015, les conflits entre les artisans-taxi et les conducteurs de l’application Uber ont mis en relief la problématique de l’obsolescence de l’artisanat traditionnel. Cet article parle, à juste titre, d’ « ubérisation » de l’économie.
Sauf que la colère des taxis révèle autre chose qu’un simple besoin de légiférer – ainsi que les chauffeurs appellent l’État à le faire. Ce que cette situation met à jour, c’est la difficulté qu’ont certains entrepreneurs à suivre le progrès, à prendre en compte les avancées technologiques, à s’accrocher aux évolutions sociétales – bref, en trois mots, à s’adapter.
Or, le numérique est une chance pour l’artisanat, qu’il s’agisse des conducteurs de taxi, des tapissiers, des restaurateurs ou des dépanneurs. Les sites Internet, les plates-formes collaboratives, les applications et réseaux qui permettent de trouver un artisan facilement (comme Allô Resto pour l’alimentaire ou Mesdépanneurs pour les réparations domestiques), sont des outils devenus indispensables.
Pourquoi les artisans ont tout intérêt à franchir le pas…
Si les possibilités offertes par le numérique sont adoptées si rapidement par les grandes entreprises, c’est bien que les avantages, en termes de business, sont nombreux. Il suffit de constater l’évolution fulgurante de la santé digitale et la manière dont les outils dédiés – sites Internet, applications et désormais objets connectés – ont révolutionné le quotidien des patients et des sportifs.
Parmi ces bénéfices, pour les entreprises et les artisans, citons :
- Le gain de temps
- La réduction des coûts
- Une meilleure organisation du travail et de la gestion
- La fidélisation des clients
- La conquête de nouveaux marchés (via une visibilité accrue sur le web)
- La simplification des démarches administratives
Ainsi, un artisan qui se dématérialise, c’est un artisan qui s’ouvre de nouveaux horizons. Il peut intégrer de nouveaux marchés, convaincre une clientèle connectée (jeunes, cadres dynamiques), faciliter les échanges avec ses fournisseurs et partenaires, se faire une vaste publicité à moindre coût, etc.
… Pour le bien-être de leurs clients !
Pour les consommateurs, l’artisanat 2.0. apporte moult bénéfices. Ne prenons qu’un seul exemple : celui des applications de livraison à domicile de repas tout prêts. Voilà une option qui change radicalement la vie des utilisateurs via leur mode de consommation : quelques clics suffisent pour se faire livrer son dîner tout chaud en un temps record.
Ces outils numériques développent la compétitivité des prestataires en rendant les clients plus exigeants. En retour, ce sont les bons artisans qui y gagnent : le cuisinier qui prépare de bons petits plats, le plombier qui respecte son client et le garagiste qui ne cherche pas à arnaquer l’automobiliste seront bien vus, et donc plus souvent contactés par les internautes.
Exemple d’un serrurier Paris 15 en version numérique
Le marché du dépannage, lui aussi, se transforme profondément à travers les outils numériques : les acteurs malhonnêtes, qui pullulent sur le marché et notamment dans les grandes villes, voient leur mauvaise réputation les précéder, tandis que les réparateurs honnêtes et bienveillants marquent des points.
Prenons un exemple concret, dans l’un des arrondissements parisiens les plus denses, et les plus susceptibles d’être envahi par les mauvais bougres. Trouver un bon plombier ou un serrurier Paris 15 est devenu d’une facilité déconcertante grâce aux plates-formes comme celle-ci qui déploient un réseau sérieux, efficace et de qualité.
En axant son fonctionnement sur la transparence tarifaire (une fourchette de prix vous est indiquée pour l’intervention demandée) et sur la bonne réputation des artisans qui font partie du réseau, le site Mesdépanneurs vous permet de mettre la main sur un dépanneur de qualité, serrurier Paris 15 ou autre, qui ne correspond plus du tout à la vieille image du réparateur prétentieux et cupide.
Au final, l’artisanat numérique, c’est du pur gagnant-gagnant. Et une excellente façon de rétablir des liens étiolés entre le bon artisan et une clientèle en manque de confiance.
Alors, en s’inspirant d’une célèbre réplique de Rambo sur la guerre : pour survivre à Uber, peut-être faut-il devenir Uber ? Et profiter des possibilités offertes par le numérique pour promouvoir son savoir-faire, jouer sur sa proximité avec les clients (la géolocalisation, cette belle invention !) et mettre en valeur sa réactivité.