Alors que l’urgence climatique a frappé les esprits de plein fouet cette année, tous les secteurs cherchent des moyens pour se renouveler. Dépenser moins d’énergie, par tous les moyens possibles, c’est un peu la philosophie recherchée par certain en quête d’un avenir plus vert. Cette tendance concerne de nombreux domaines comme le bâtiment, les transports, l’industrie, mais aussi les services funéraires.
Un service plus écologique
Alors que du côté du domaine funéraire, les regards sont plutôt tournés vers les prix du gaz, il y a des solutions à tous les niveaux. C’est en tout cas sur cette lancée que certains professionnels en quête de solutions proposent des services toujours plus innovants et écologiques. Il y a plusieurs étapes dans tout le processus funéraire qui demandent de dépenser de l’énergie, du gaz ou même de l’essence. Ainsi, à Paris, une entreprise s’est mise en tête de développer et promouvoir un moyen plutôt inattendu de transporter les corps jusqu’aux obsèques.
En effet, on peut trouver à Paris, mais aussi chez nos voisins suisses, des prestataires qui transportent les corps à vélo. Pas n’importe quel type de vélo, des « corbicyclette », une fusion étonnante entre un vélo et un corbillard. On pouvait déjà voir des vélos aménagés pour des transporteurs en ville, mais désormais, on pourrait voir des corbicyclettes également.
Une solution limitée
Évidemment, cette solution improbable n’est pas adaptée à toutes les situations. Cela ne convient qu’en grand centre urbain et sur des distances relativement courtes. En dehors des grandes métropoles, il vaut mieux se tourner vers des pompes funèbres proches de chez vous. De plus, il faut que les pistes cyclables soient suffisamment adaptées pour faciliter le transport et le trajet. Il y a aussi des contraintes techniques en termes de poids. Ces petits véhicules ne peuvent transporter des charges trop lourdes, surtout sur une longue distance.
C’est donc particulièrement adapté avec des cercueils légers et dans un contexte bien défini. Il y a peu de chance que cela devienne le nouveau moyen de transporter des personnes partout en France. De plus, ce n’est pas une solution qui est toujours appréciée par la famille ou même le défunt qui se renseigne en amont. Cela prouve, néanmoins, qu’il y a des solutions parfois très intéressantes pour réduire notre impact écologique, même dans la mort.
D’autres solutions d’inhumation
Au-delà du transport, on peut également se tourner vers des solutions écologiques pour son enterrement ou non justement. En effet, en France, on se fait soit incinérer, soit enterrer, pourtant il existe des solutions alternatives qui permettent de réduire l’impact écologique. On peut par exemple choisir l’humusation, c’est tout simplement une méthode qui consiste à transformer le corps en compost. Une manière très naturelle de retourner à la terre et surtout de ne pas consommer de gaz.
Il existe aussi la promession, une méthode déjà utilisée en Suède notamment, pour éliminer le corps en le congelant puis en le réduisant en poudre. C’est une solution parfaitement écologique qui permet là aussi de n’utiliser que les forces de la nature. En revanche, il faudra sans doute attendre plusieurs années avant que les mentalités n’évoluent et que l’on accepte plus communément de partir de cette manière.